Massimo Giovanelli : le rugby comme vecteur de changement social en Italie

Un parcours marqué par la passion et la détermination #

Massimo Giovanelli, ancien capitaine de l’équipe nationale italienne de rugby, est une figure emblématique du sport. Avec son apparence charismatique et son jeu intense sur le terrain, il a captivé les foules pendant les années 90. Après une carrière impressionnante, il a su se réinventer et devenir architecte, tout en continuant à promouvoir le rugby, sa passion de toujours.

Aujourd’hui âgé de 57 ans, Giovanelli vit à Parme et parle couramment français, témoignant de son parcours international. Sa carrière a commencé à Milan avant de l’emmener en France, où il a laissé une empreinte indélébile dans le rugby hexagonal. Son expérience lui a permis de comprendre les enjeux du rugby au-delà des simples résultats sportifs.

Un projet ambitieux pour le rugby italien #

Massimo Giovanelli ne se contente pas d’être un ancien joueur, il aspire à transformer le rugby en Italie. En se présentant à la présidence de la Fédération Italienne de Rugby (FIR), il a partagé sa vision d’un rugby revitalisé. Il souhaite restructurer le système en mettant l’accent sur les clubs historiques comme Viadana et Rovigo, qui ont connu des jours meilleurs.

À lire Découvrez la composition des Bleues face à l’Angleterre : des changements stratégiques

Giovanelli voit le rugby comme un outil puissant pour le changement social, surtout dans le sud de l’Italie. Selon lui, ce sport peut éloigner les jeunes de l’influence de la mafia et leur offrir de meilleures perspectives de vie. Il déclare :

« La balle ovale peut soigner partiellement la société. »

Cette affirmation résume son engagement à utiliser le rugby comme un moyen d’améliorer la vie des jeunes.

Des défis à relever pour un avenir meilleur #

Le rugby en Italie fait face à de nombreux défis, notamment le manque de ressources et d’infrastructures. Giovanelli a identifié que le championnat actuel n’est pas à la hauteur des attentes, se comparant au Pro D2 français. Il propose de développer des écoles d’éducateurs pour former la prochaine génération de joueurs et de coaches.

Pour soutenir ses projets, il envisage d’attirer des investisseurs étrangers et de réhabiliter des stades comme le Flaminio à Rome. Ce stade historique pourrait devenir un lieu emblématique pour le rugby italien, offrant une atmosphère incomparable lors des matchs. L’idée de redonner vie à ce lieu emblématique est une partie essentielle de sa vision pour l’avenir du rugby en Italie.

• Rugby comme vecteur de changement social
• Restructuration des clubs historiques
• Formation d’éducateurs pour le futur
• Réhabilitation du stade Flaminio
• Attraction d’investisseurs étrangers

Massimo Giovanelli incarne l’esprit du rugby et son potentiel de transformation. Par son engagement et sa vision, il inspire une nouvelle génération à voir le sport comme un moyen de changement. Son parcours témoigne de la force que peut avoir le rugby pour unir et améliorer des vies, au-delà du simple aspect compétitif. Il ne fait aucun doute que son héritage perdurera, tant sur le terrain qu’en dehors.

À lire Arthur Iturria : de rugbyman à agriculteur, une reconversion inspirante