Paul Goze : l’expérience avant tout, les élections de la LNR en jeu

Un bilan positif et des enjeux à venir #

Ancien président de la Ligue Nationale de Rugby (LNR), Paul Goze a dirigé cette institution pendant plus de huit ans, de 2012 à 2021. Actuellement candidat au Comité Directeur, il soutient le président sortant, René Bouscatel, face à son challenger Yann Roubert. À l’approche des élections du 13 mars, Goze partage ses réflexions sur le bilan de la mandature écoulée et les défis futurs.

Selon lui, le bilan de la dernière mandature est globalement favorable. « Tout a été fait dans le bon sens, aussi bien au niveau financier que dans les relations avec la fédération », affirme-t-il. Cette vision optimiste est soutenue par la solidité financière de la LNR, qui a su naviguer avec succès à travers des défis complexes.

Le choix du candidat et l’importance de l’expérience #

La question qui se pose est : pourquoi les clubs devraient-ils privilégier René Bouscatel par rapport à Yann Roubert ? Goze souligne que l’expérience joue un rôle clé dans cette décision. « L’âge n’est pas un critère de qualité, mais ce n’est pas non plus un critère de mauvaise gestion », déclare-t-il, rappelant que les résultats passés ont été satisfaisants.

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Il met en garde contre le fait de voter uniquement en fonction de l’âge. Au contraire, il insiste sur l’importance d’une direction expérimentée pour assurer la continuité et la stabilité de la LNR. « Le fait d’être jeune n’est pas un programme », ajoute-t-il, soulignant que l’expertise et la connaissance du terrain sont essentielles pour naviguer dans le paysage complexe du rugby professionnel.

Les défis financiers et la gestion des ressources #

L’un des principaux défis auxquels sera confronté le futur président est la gestion des relations financières entre la LNR et la Fédération Française de Rugby (FFR). Goze note que la FFR rencontre des difficultés financières qui nécessitent des négociations délicates. « Il faudra être ferme dans la négociation avec la Fédération », déclare-t-il, tout en précisant que cette fermeté ne doit pas être synonyme d’intransigeance.

Les enjeux financiers ne se limitent pas seulement à la négociation des contrats. Goze évoque également le besoin d’un équilibre dans la répartition des ressources, notamment en ce qui concerne le salary cap. « Il est essentiel de plafonner l’avantage accordé aux clubs ayant des internationaux pour garantir une compétition équitable », explique-t-il. Ce type d’ajustement pourrait bénéficier aux clubs moins fortunés, favorisant ainsi un environnement compétitif plus équilibré.

Les attentes des clubs et l’avenir du rugby français #

Les clubs attendent des décisions claires et stratégiques de la part de leur futur président. Goze mentionne plusieurs échéances importantes à venir, telles que la négociation d’une nouvelle convention avec la FFR. « Il s’agit d’un dossier crucial qui nécessitera une attention particulière », souligne-t-il.

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Les clubs doivent également être préparés à gérer les demandes croissantes de la FFR en matière de mise à disposition des joueurs. Goze est conscient des tensions qui peuvent en résulter, mais il pense qu’un dialogue constructif est essentiel. « Il est important d’atteindre un juste équilibre », conclut-il, en insistant sur la nécessité d’une collaboration étroite entre la LNR et la FFR.

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En résumé, Paul Goze plaide pour une direction expérimentée au sein de la LNR, capable de faire face aux défis financiers et aux attentes des clubs. Ses réflexions soulignent l’importance d’une gestion équilibrée et d’une vision à long terme pour le rugby français. Les élections à venir seront cruciales pour déterminer l’orientation future de cette discipline et la manière dont elle sera gérée dans les années à venir.